Honnêtement quand je feuillette les pages mode des magazines, que ce soit Vogue, Madame Figaro, Harper's Bazaar ; surfe sur les sites de référence genre The Sartorialist et consors ; ou encore quand je vois les designers en vogue à la Isabelle Marant et Vanessa Bruno je me dis mais où est le chic, où est l'élégance, où est la beauté ? Où est la femme ?
On ne voit que des sacs, des espèces de serpillières sans forme, sans tenue, des matières certes parfois sublimes sur des filles avachies, contorsionnées, maigres comme des clous, blanches comme du plâtre et qui, en prime, font la gueule . Certes à l'heure actuelle il faut se démarquer. Evidemment avec l'historique que l'on a, avec tout ce qui a déjà été fait dans la mode, entre les Dior, Chanel, Givenchy, Saint Laurent et autres dinosaures qui ont donné le la de l'éternel féminin et qui ont véritablement sublimé les femmes, comment se démarquer sinon en sublimant le nouveau n'importe quoi ?
Dieu merci (enfin, c'est rhétorique... je ne suis pas sûre que Dieu ait grand chose à voir dans tout ça), il nous reste encore quelques icônes et égéries, de toutes tranches d'âge, de toutes nationalités, pour relever le niveau. En voici une liste, volontairement exhaustive et qui, bien sûr, n'engage que moi.
Les flops
Kate Moss
Lady Gaga
Sarah Jessica Parker
Beyoncé
Drew Barrymore
Kristen Stewart
Kim Kardashian & co
Rihanna
Lady Gaga
Madonna
Halle Berry
Monica Bellucci
Anna Dello Russo (un peu too much, eh oui...)
Toutes les actrices françaises aux César
Les tops
Lee Radziwill
Jacqueline Bouvier Kennedy Onassis
Victoria Beckham (post 2008)
Letizia d'Espagne
Rania de Jordanie
Nicole Kidman
Catherine Middleton
Audrey Hepburn
Zoe Saldana
Caroline de Monaco
Inès de la Fressange
Viviana Volpicella (même s'il y a quelques loupés par-ci par-là...)
Costanza Pascolato (la même classe que Lee Radziwill, même génération aussi)
Alors, c'est sûr, chacun ses mauvais goûts. L'élégance, le chic, la classe ne sont pas une question de budget, d'âge ou de nationalité, c'est une attitude, un instinct, un apprentissage. C'est un langage. Et chacun ne maîtrise pas ce langage avec la même maestria...
Comme disait Coco Chanel "si la robe est voyante on ne verra que la robe, si la robe est parfaite on ne verra que la femme".
.
vendredi 29 mars 2013
samedi 23 mars 2013
23 mars 1993
A long long time ago, I can still remember…
The broken girl that I was, the hotel in Paris where I spent the night, the plane that I took, the big man who picked me up at Logan, the ride to Chelmsford, the first meeting with the boys and their mom.
20 years ago this day, the first day of the rest of my life.
They made me a better person, they made me who I am today, they changed me forever and for that, I'll always be grateful.
.
The broken girl that I was, the hotel in Paris where I spent the night, the plane that I took, the big man who picked me up at Logan, the ride to Chelmsford, the first meeting with the boys and their mom.
20 years ago this day, the first day of the rest of my life.
They made me a better person, they made me who I am today, they changed me forever and for that, I'll always be grateful.
.
mercredi 13 mars 2013
Money, Money, Money !
Quand j'entends Michael Bloomberg dire à Charlie Rose qu'au-delà d'un certain chiffre, on n'a pas besoin d'autant d'argent parce que de toutes façons "you can only sleep in one bed at a time"; quand je vois Arianna Huffington dire à Amanda de Cadenet que l'important ce n'est pas de faire du business pour gagner beaucoup d'argent, "the important thing is how you do business"; quand j'écoute Bill Maher et ses invités, ou Claire Nouvian, quand je vois au JT tous ces emplois qu'on envoie de l'autre côté de la planète pour que nos entreprises soient toujours plus rentables, pour que les actionnaires perçoivent toujours plus de dividendes, je me dis que vraiment mon pays marche sur la tête. Il n'est pas le seul.
Le fossé se creuse entre les très riches et la classe moyenne, celle sur qui tout repose, la seule qui reste à pomper car pas "assez pauvre" pour ne pas payer d'impôt mais pas assez riche pour s'évader fiscalement. Quand on aura privé d'emploi (et donc de revenus) tous les gens qui vivent dans ce pays, quand nos entreprises auront bien engraissé toute cette main d'oeuvre étrangère à bas prix, qui restera-t-il pour acheter local ? Tout est made in China, Bangladesh, India. Même les sacs Vuitton sont made in Spain !! Les souliers Louboutin sont fabriqués en Italie (et sous-traités aux chinois sur place via la mafia ? Chi sa...). Il faut une volonté de fer et beaucoup de chance pour trouver encore des produits made in France. Les légos que j'ai achetés à mon fils, ô surprise, sont fabriqués ici ! Moi je veux bien acheter français mais on ne fabrique plus rien.
Au plus je regarde nos politiques, de gauche comme de droite car bonnet blanc et blanc bonnet, bons qu'à se critiquer les uns les autres au fil des alternances, au plus je me dis qu'ils sont vraiment déconnectés de la réalité (et accessoirement qu'ils feraient bien d'aller s'acheter une paire de cojones). On se regarde le nombril et on ne pense qu'à l'argent.
Et moi je pense à ce proverbe amérindien qui dit que "quand le dernier arbre aura été abattu, la dernière rivière empoisonnée, le dernier poisson pêché, alors vous vous aperçevrez que l'argent ne se mange pas".
.
Le fossé se creuse entre les très riches et la classe moyenne, celle sur qui tout repose, la seule qui reste à pomper car pas "assez pauvre" pour ne pas payer d'impôt mais pas assez riche pour s'évader fiscalement. Quand on aura privé d'emploi (et donc de revenus) tous les gens qui vivent dans ce pays, quand nos entreprises auront bien engraissé toute cette main d'oeuvre étrangère à bas prix, qui restera-t-il pour acheter local ? Tout est made in China, Bangladesh, India. Même les sacs Vuitton sont made in Spain !! Les souliers Louboutin sont fabriqués en Italie (et sous-traités aux chinois sur place via la mafia ? Chi sa...). Il faut une volonté de fer et beaucoup de chance pour trouver encore des produits made in France. Les légos que j'ai achetés à mon fils, ô surprise, sont fabriqués ici ! Moi je veux bien acheter français mais on ne fabrique plus rien.
Au plus je regarde nos politiques, de gauche comme de droite car bonnet blanc et blanc bonnet, bons qu'à se critiquer les uns les autres au fil des alternances, au plus je me dis qu'ils sont vraiment déconnectés de la réalité (et accessoirement qu'ils feraient bien d'aller s'acheter une paire de cojones). On se regarde le nombril et on ne pense qu'à l'argent.
Et moi je pense à ce proverbe amérindien qui dit que "quand le dernier arbre aura été abattu, la dernière rivière empoisonnée, le dernier poisson pêché, alors vous vous aperçevrez que l'argent ne se mange pas".
.
mercredi 6 mars 2013
Luther King (of London)
C'est une armoire à glace, un grand black, barraqué, mal rasé, mal fagoté, le dos courbé et les mains dans les poches, toujours vêtu d'un immense manteau gris foncé. Il est flic on dirait un voyou. Dans le premier épisode de la première saison, dès la première scène on comprend que ce flic a des méthodes bien à lui et discutables.
On ne peut pas dire que "Luther" (série britannique avec Idris Elba dans le rôle titre) soit une super série. C'est une série décalée, ce côté étant encore accentué davantage par le doublage français franchement pas terrible. Les histoires sont souvent perclues d'invraisemblances, la réalisation laisse parfois à désirer, les acteurs semblent pour la plupart avoir deux de tension quand ils ne surjouent pas, les histoires parallèles tombent comme un cheveu sur la soupe, certains personnages (l'inspecteur Reed dans la saison 1 par exemple) changent brusquement de trajectoire sans qu'on nous explique le pourquoi du comment.
Alors, me direz-vous, pourquoi regarder ?
Principalement parce qu'Idris Elba a un charisme phénoménal. Il dégage véritablement quelque chose, a une aura, une sorte de magnétisme qui donne envie de regarder encore. Certaines histoires sont également fascinantes, plus particulièrement dans la saison 2 et ce dès les deux premiers épisodes avec ce tueur en série qui tue au hasard affublé d'un masque à la "V comme Vendetta". La fin du premier épisode, pleine de suspense, nous laisse à nous ronger les ongles au bord de notre siège. A suivre...
Les deux épisodes suivants ne sont pas mal non plus, la scène d'ouverture de l'épisode 3 qui se passe dans une station service étant particulièrement réussie. On a de nouveau affaire à un tueur en série qui joue le sort de ses victimes... aux dés ! Malheureusement l'histoire parallèle de la jeune fille que Luther tire des griffes de son mac n'a ni queue ni tête et on ne comprend absolument pas pourquoi Luther se met dans tout ce pétrin pour elle mais... ça fait partie du charme de la série et de l'attachement au personnage de Luther.
Et je sais déjà que, s'il y a une saison 3, je serai fidèle au poste de télé.
"Luther" - Série GB - 2010 (note: **/****)
Créateur: Neil Cross
Avec Idris Elba, Ruth Wilson, Warren Brown, Dermot Crowley, Michael Smiley, Paul McGann, Indira Varma, etc.
On ne peut pas dire que "Luther" (série britannique avec Idris Elba dans le rôle titre) soit une super série. C'est une série décalée, ce côté étant encore accentué davantage par le doublage français franchement pas terrible. Les histoires sont souvent perclues d'invraisemblances, la réalisation laisse parfois à désirer, les acteurs semblent pour la plupart avoir deux de tension quand ils ne surjouent pas, les histoires parallèles tombent comme un cheveu sur la soupe, certains personnages (l'inspecteur Reed dans la saison 1 par exemple) changent brusquement de trajectoire sans qu'on nous explique le pourquoi du comment.
Alors, me direz-vous, pourquoi regarder ?
Principalement parce qu'Idris Elba a un charisme phénoménal. Il dégage véritablement quelque chose, a une aura, une sorte de magnétisme qui donne envie de regarder encore. Certaines histoires sont également fascinantes, plus particulièrement dans la saison 2 et ce dès les deux premiers épisodes avec ce tueur en série qui tue au hasard affublé d'un masque à la "V comme Vendetta". La fin du premier épisode, pleine de suspense, nous laisse à nous ronger les ongles au bord de notre siège. A suivre...
Les deux épisodes suivants ne sont pas mal non plus, la scène d'ouverture de l'épisode 3 qui se passe dans une station service étant particulièrement réussie. On a de nouveau affaire à un tueur en série qui joue le sort de ses victimes... aux dés ! Malheureusement l'histoire parallèle de la jeune fille que Luther tire des griffes de son mac n'a ni queue ni tête et on ne comprend absolument pas pourquoi Luther se met dans tout ce pétrin pour elle mais... ça fait partie du charme de la série et de l'attachement au personnage de Luther.
Et je sais déjà que, s'il y a une saison 3, je serai fidèle au poste de télé.
"Luther" - Série GB - 2010 (note: **/****)
Créateur: Neil Cross
Avec Idris Elba, Ruth Wilson, Warren Brown, Dermot Crowley, Michael Smiley, Paul McGann, Indira Varma, etc.
Inscription à :
Articles (Atom)