samedi 11 octobre 2014

Critique du film "Gone Girl"

Genre: sleeping with the enemy (note: ***/****)

Réal. David Fincher
Avec Ben Affleck, Rosamund Pike, Neil Patrick Harris, Tyler Perry, Carrie Coon, Kim Dickens, Emily Ratajkowski, etc.

Où est Amy Elliott Dunne (Rosamund Pike) ? Cette jeune femme à la beauté éthérée qui s'est évaporée le beau matin de son cinquième anniversaire de mariage, personne ne semble la connaître vraiment, ni son mari Nick (Ben Affleck, inattendu et vraiment très bien), ni même ses parents qui sont allés jusqu'à se créer une fille plus parfaite en version papier.

Ce fait divers local devient vite un feuilleton à scandale national, relayé à outrance par les médias qui attribuent les rôles, caricaturent, pardon... décryptent, harcèlent, déforment la vérité pour en faire une pseudo-information bonne à vendre au grand public, ces incultes prêts à gober tout ce que leur fait avaler Saint Cathodique tant que ça les détourne de leur triste vie quotidienne, de la crise, du chômage, des centres commerciaux désaffectés, etc.

Chasse au trésor sur fond de chasse aux sorcières, tout dans Gone Girl est double (y compris le titre du film) : il y a la réalité et la perception de la réalité, le présent et le passé, rendu en flashbacks, Amy et son double de fiction, Nick et sa sœur jumelle. Et les deux n'ont souvent pas grand chose en commun.

David Fincher est le roi du suspens, il l'a déjà prouvé maintes fois (Seven, Fight Club, The Game). Il est également très fort pour créer une ambiance grâce aux décors mais aussi, et surtout, grâce à sa direction d'acteurs et le prouve encore ici : tous sont parfaits, jusqu'aux seconds rôles (mention spéciale à Tyler Perry). Mais c'est la trop rare Rosamund Pike (que j'avais découverte et adorée dans Die Another Day) qui rafle la mise : elle économise ses mouvements, semble flotter plus que marcher, ne laisse jamais rien transparaître derrière cette beauté diaphane de gravure de mode à la beauté trop lisse, seuls ses yeux ouvrent une toute petite fenêtre, sorte de meurtrière, sur son âme. Elle est parfaite.

Fincher nous manipule sans forcer pendant les 2h30 que dure le film mais j'en aurais voulu encore ! La fin arrive trop tôt et m'a un peu laissée sur ma... faim.
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vendredi 10 octobre 2014

Critique du film "Diana"

Genre: bougie dans la tempête (note: 0/****)


Réal. Oliver Hirschbiegel
Avec Naomi Watts, Naveen Andrews, Cas Anvar, Juliet Stevenson, etc.

Mais qu'est-ce que Naomi Watts est allée foutre dans cette niaiserie ?

Ce film ne mérite pas plus que cette ligne.

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