Genre: four is the loneliest number (note: * / ****)
Réal. Steven Spielberg
Avec Harrison Ford, Cate Blanchett, Karen Allen, Shia LaBeouf, etc.
Comment dire...?
Il faut parfois savoir s'arrêter avant qu'il ne soit trop tard ?
Jamais deux sans trois et puis basta ?
Quatre ça fait un de trop ?
Un peu de tout ça.
Entre une histoire qui ne rime à rien et n'a strictement aucun intérêt, des scènes d'action qui ne réinventent clairement pas la roue, filmées planplan et vieillot (c'est exprès paraît-il... un comble !) et surtout qu'on a déjà vu cent fois en mieux (souvent par les mêmes, d'ailleurs), des acteurs à la limite de l'alimentaire et surtout une fin carrément risible, on a juste passé 2h30 d'un ennui mortel.
Alors pourquoi la note de */**** me direz-vous ? Un peu par nostalgie sans doute, beaucoup parce que j'ai un faible pour Harrison Ford. Mais honnêtement ça ne les vaut pas.
vendredi 30 mai 2008
mardi 27 mai 2008
Et nos plus belles années s'en allèrent out of Africa...
Sydney Pollack est mort. Je suis bien triste.
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samedi 24 mai 2008
Critique Théâtre "Avec Deux Ailes"
Genre: Cloué au sol (note: * / ****)
De qui déjà...?
Avec Véronique Jannot et Marc Fayet
Au Petit Théâtre de Paris
Valentine débarque sur une plage en habit de gala. Elle vient d'avoir un accident de voiture, elle attend les secours. Sauf que les secours sont déjà là et elle plus vraiment de ce monde. Le monsieur tout en blanc qui tricote tranquillement sur son transat va d'ailleurs se charger de lui expliquer tout ça et le reste.
On l'aime bien Véronique Jannot. Depuis "Pause Café" on lui garde une petite place un peu à part dans notre amnésie collective adolescente. On aime sa voix douce, son sourire plein de tendresse, ses yeux rieurs et pétillants. On irait même jusqu'à dire que comme actrice elle n'est pas désagréable. C'est vrai. C'est vrai mais ça ne suffit pas à passer un bon moment de théâtre.
Face à elle, Marc Fayet gesticule beaucoup. Il a un faux air de l'acteur américain Eric Bogosian, le charisme en moins.
Ces deux-là vont donc nous tricoter une histoire de mort, d'au-delà, de religion, de croyance et de monde céleste sur fond de plage en carton pâte. Un bon gros gloubiboulga sucré sur le thème la vie c'est beau, après c'est mieux, surtout si on croit en Lui (qu'on l'appelle Dieu, Mahomet, Bouddha, etc.).
Bref, un moment certes emprunt d'une certaine douceur mais qui reste, au final, plutôt lourd à digérer.
De qui déjà...?
Avec Véronique Jannot et Marc Fayet
Au Petit Théâtre de Paris
Valentine débarque sur une plage en habit de gala. Elle vient d'avoir un accident de voiture, elle attend les secours. Sauf que les secours sont déjà là et elle plus vraiment de ce monde. Le monsieur tout en blanc qui tricote tranquillement sur son transat va d'ailleurs se charger de lui expliquer tout ça et le reste.
On l'aime bien Véronique Jannot. Depuis "Pause Café" on lui garde une petite place un peu à part dans notre amnésie collective adolescente. On aime sa voix douce, son sourire plein de tendresse, ses yeux rieurs et pétillants. On irait même jusqu'à dire que comme actrice elle n'est pas désagréable. C'est vrai. C'est vrai mais ça ne suffit pas à passer un bon moment de théâtre.
Face à elle, Marc Fayet gesticule beaucoup. Il a un faux air de l'acteur américain Eric Bogosian, le charisme en moins.
Ces deux-là vont donc nous tricoter une histoire de mort, d'au-delà, de religion, de croyance et de monde céleste sur fond de plage en carton pâte. Un bon gros gloubiboulga sucré sur le thème la vie c'est beau, après c'est mieux, surtout si on croit en Lui (qu'on l'appelle Dieu, Mahomet, Bouddha, etc.).
Bref, un moment certes emprunt d'une certaine douceur mais qui reste, au final, plutôt lourd à digérer.
Critique Théâtre "La Femme d'Avant"
Genre: Liaison très fatale (note: ** / ****)
De Roland Schimmelpfennig
Avec Didier Sandre, Afra Waldhör, Luce Mouchel,
Agathe Molière et Sébastien Accart
Au théâtre de l'Athénée Louis Jouvet
Didier Sandre au théâtre ? C'est simple je ne me pose même pas la question de savoir dans quoi, à quel prix, à quelle heure, à quel endroit : J'Y VAIS. Point barre. Et donc, nous voilà ma copine Virginie (autre grande fan de Didier S. devant l'Eternel) et moi-même dans la salle de l'Athénée.
On se doutait vaguement que cette Femme d'Avant ne serait pas une franche comédie. On ne se doutait pas, en revanche, que ce serait une tragédie à reléguer "Liaison Fatale" au rayon des contes pour enfants.
Le pitch tient en deux phrases : Frank, marié un enfant et très heureux comme ça, voit réapparaître dans sa vie Romy, amour de jeunesse et surtout d'un été à qui il avait innocemment promis l'amour éternel. Elle l'a pris au mot et vient réclamer son dû, au prix du sang.
Le décor est minimaliste, moderne et glacial, la pièce est chronologiquement déstructurée (on passe de maintenant à dans 20 minutes, puis on revient 25 minutes plus tôt, etc.), la musique claque à nos oreilles comme des coups de fouet. Les acteurs sont tous excellents, avec mention spéciale "espoir féminin" pour Agathe Molière, petite bulle de champagne au charme pétillant.
L'histoire se déroule avec quelques accrocs (Frank prend brusquement une décision en opposition totale avec ses positions précédentes et remettant en question tout le reste de sa vie sans que l'auteur n'argumente sa motivation), sans nous donner toutes les clés, en gardant jusqu'au bout son mystère avant de nous dévoiler le dénouement d'une manière aussi violente qu'inattendue.
Résultat: on sort de tout ça complètement sonnée et contente de retrouver l'air frais, mais en étant une fois de plus convaincue que Didier Sandre est décidément un excellent comédien.
De Roland Schimmelpfennig
Avec Didier Sandre, Afra Waldhör, Luce Mouchel,
Agathe Molière et Sébastien Accart
Au théâtre de l'Athénée Louis Jouvet
Didier Sandre au théâtre ? C'est simple je ne me pose même pas la question de savoir dans quoi, à quel prix, à quelle heure, à quel endroit : J'Y VAIS. Point barre. Et donc, nous voilà ma copine Virginie (autre grande fan de Didier S. devant l'Eternel) et moi-même dans la salle de l'Athénée.
On se doutait vaguement que cette Femme d'Avant ne serait pas une franche comédie. On ne se doutait pas, en revanche, que ce serait une tragédie à reléguer "Liaison Fatale" au rayon des contes pour enfants.
Le pitch tient en deux phrases : Frank, marié un enfant et très heureux comme ça, voit réapparaître dans sa vie Romy, amour de jeunesse et surtout d'un été à qui il avait innocemment promis l'amour éternel. Elle l'a pris au mot et vient réclamer son dû, au prix du sang.
Le décor est minimaliste, moderne et glacial, la pièce est chronologiquement déstructurée (on passe de maintenant à dans 20 minutes, puis on revient 25 minutes plus tôt, etc.), la musique claque à nos oreilles comme des coups de fouet. Les acteurs sont tous excellents, avec mention spéciale "espoir féminin" pour Agathe Molière, petite bulle de champagne au charme pétillant.
L'histoire se déroule avec quelques accrocs (Frank prend brusquement une décision en opposition totale avec ses positions précédentes et remettant en question tout le reste de sa vie sans que l'auteur n'argumente sa motivation), sans nous donner toutes les clés, en gardant jusqu'au bout son mystère avant de nous dévoiler le dénouement d'une manière aussi violente qu'inattendue.
Résultat: on sort de tout ça complètement sonnée et contente de retrouver l'air frais, mais en étant une fois de plus convaincue que Didier Sandre est décidément un excellent comédien.
mardi 20 mai 2008
C'est du blues...
"Sometimes I think that I know what life's all about
And when I see the light, I know I'll be all right..."
And when I see the light, I know I'll be all right..."
mardi 13 mai 2008
Critique du spectacle "Poeta en Nueva York"
Chorégraphie et mise en scène: Blanca Li (note: *** / ****)
Théâtre National de Chaillot - Paris
C'était ma première fois à un spectacle de Blanca Li et franchement ce fut un choc. Elle met en scène la pluriculturalité qui émane de New York, la ville qui ne dort jamais, sur des textes de Garcia Lorca. Les tableaux se succèdent, tous différents. Le plus spectaculaire étant celui où s'alignent 8 ou 9 garçons au corps de Dieux grecs, seulement vêtus d'un caleçon blanc et d'un rideau de pluie (oui, il pleut sur scène !). Ils font des mouvements amples avec leurs bras, on dirait des anges. Ils glissent d'un côté à l'autre de la scène, éclaboussent, lèvent la tête pour offrir leur visage à l'eau. Magique, tout simplement magique.
Blanca Li alterne les tableaux poétiques, vulgaires, violents, désabusés. New York dans toute sa splendeur, dans toute sa laideur. On s'y croirait.
La musique envoûte, les deux voix principales (un homme, une femme) sont exceptionnelles.
Bref, c'est superbe. Vraiment.
Théâtre National de Chaillot - Paris
C'était ma première fois à un spectacle de Blanca Li et franchement ce fut un choc. Elle met en scène la pluriculturalité qui émane de New York, la ville qui ne dort jamais, sur des textes de Garcia Lorca. Les tableaux se succèdent, tous différents. Le plus spectaculaire étant celui où s'alignent 8 ou 9 garçons au corps de Dieux grecs, seulement vêtus d'un caleçon blanc et d'un rideau de pluie (oui, il pleut sur scène !). Ils font des mouvements amples avec leurs bras, on dirait des anges. Ils glissent d'un côté à l'autre de la scène, éclaboussent, lèvent la tête pour offrir leur visage à l'eau. Magique, tout simplement magique.
Blanca Li alterne les tableaux poétiques, vulgaires, violents, désabusés. New York dans toute sa splendeur, dans toute sa laideur. On s'y croirait.
La musique envoûte, les deux voix principales (un homme, une femme) sont exceptionnelles.
Bref, c'est superbe. Vraiment.
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