Genre: the Long kiss goodnight (note: ** / ****)
Réal. Ken Kwapis
Avec Jennifer Aniston, Jennifer Connelly, Ginnifer Goodwin, Drew Barrymore, Scarlett Johansson, Kevin Connolly, Bradley Cooper, Ben Affleck, Justin Long, Kris Kristofferson, etc.
Le titre de ce film est tout droit sorti de "Sex & the City", la série (culte) pas le film (pas culte). On est d'ailleurs dans le même registre exactement : les hommes, les femmes, mode d'emploi. Des mariés, des en union libre, des célibataires fille ou garçon heureux de l'être, des célibataires voulant absolument se caser et un scénario censé nous aider à décrypter (une bonne fois pour toutes ?) les comportements masculins. Rien que ça ? Oui, mais pas que ça.
S'il est une chose que ce film fait bien, c'est nous démontrer que si les hommes et les femmes n'abordent pas les rencontres amoureuses de la même façon en revanche ils sont égaux devant le sentiment : quand on aime quelqu'un qui ne nous aime pas, ça fait mal. Mais on ne peut pas se forcer à aimer, tout comme on ne peut pas se forcer à "désaimer". Là dessus on est bien d'accord.
Pour le reste, c'est une comédie romantique qui respecte les règles du genre : des jolies filles bien coiffées, bien habillées, bien maquillées, avec des super boulots de career women; des beaux mecs super cools, bien fringués, rasés juste ce qu'il faut, avec des jobs plutôt cools et un voilier sous la main en cas de larguage par sa belle; des belles maisons, de beaux apparts, de beaux bateaux. La belle vie en cinémascope, quoi. S'il n'y avait pas ce satané corportement amoureux à déchiffrer.
S'il ne fallait retenir qu'un couple, ce serait évidemment Ben Affleck et Jennifer Aniston qui parviennent à éviter l'écueil de la caricature presque jusqu'au bout. Oui, presque seulement parce que même eux finissent hélas par succomber aux charmes discrets de la vie conjugale. Facilité du scénario et c'est dommage: pourquoi faut-il toujours finir par sacrifier aux conventions ? C'est exaspérant.
Le personnage qui pour moi tient le film est celui joué par Justin Long. Grâce à l'acteur et à son jeu très naturel et charismatique, on suit la carte du cynique, puis du tendre. Tout ce qu'il dit est tellement vrai que ça en résonne jusque dans la vraie vie (circa 2002...), même si lui aussi sera sacrifié sur l'autel de Sainte Convention. Mais là, ça passe.
Malgré certaines conclusions faciles du scénario, on passe un bon moment et les acteurs sont tous très bien (mention spéciale à Kris Kristofferson, super classe en père de la mariée costard-cravaté).
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mercredi 25 février 2009
Critique du film "Le bal des actrices"
Genre: valse à mille temps (note: *** / ****)
Réal. Maïwenn
Avec Maïwenn, Karin Viard, Mélanie Doutey, Jeanne Balibar, Romane Bohringer, Julie Depardieu, Estelle Lefébure, Marina Foïs, Lin-Dahn Phan, Charlotte Rampling, Yvan Attal, JoeyStar, etc.
Est-ce un documentaire ou une fiction ? Est-ce un film dramatique ou une comédie musicale ? Quelle est la part d'écrit et la part d'improvisé ? Quel est le vrai quel est le faux ? Est-ce de la légèreté ou de l'authentique profondeur ?
C'est tout ça à la fois. Très bien écrit, très bien dirigé, très bien mis en images et très bien interprété. Chaque actrice est à la fois elle-même et là où on ne l'attend pas. Chacune se parodie elle-même, un peu , beaucoup ou pas du tout. On se pose sans arrêt la question de savoir si telle ou telle scène est jouée ou volée ? Les dialogues sont-ils écrits ou improvisés ? Maïwenn maîtrise parfaitement son film et nous emmène par le bout du nez exactement là où elle veut. Et on se laisse faire, véritablement hypnotisés par ce bal des actrices à la fois léger (les intermèdes chantés) et incroyablement profond (qu'est-ce qu'une actrice ? Qu'est-ce qui fait une carrière ? Tout peut-il basculer du jour au lendemain sur un malentendu, un faux-pas, un besoin d'air, une absence momentanée ?).
Le format n'est pas nouveau (un film dans le film), le concept non plus (Michel Blanc l'avait déjà utilisé dans "Grosse fatigue") mais ce film est un pur bonheur et nous fait découvrir en prime un JoeyStarr saisissant de naturel et de tendresse. On ne l'avait jamais vu comme ça.
Maïwenn "le pois chiche" a décidément beaucoup de talent. On en redemande.
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Réal. Maïwenn
Avec Maïwenn, Karin Viard, Mélanie Doutey, Jeanne Balibar, Romane Bohringer, Julie Depardieu, Estelle Lefébure, Marina Foïs, Lin-Dahn Phan, Charlotte Rampling, Yvan Attal, JoeyStar, etc.
Est-ce un documentaire ou une fiction ? Est-ce un film dramatique ou une comédie musicale ? Quelle est la part d'écrit et la part d'improvisé ? Quel est le vrai quel est le faux ? Est-ce de la légèreté ou de l'authentique profondeur ?
C'est tout ça à la fois. Très bien écrit, très bien dirigé, très bien mis en images et très bien interprété. Chaque actrice est à la fois elle-même et là où on ne l'attend pas. Chacune se parodie elle-même, un peu , beaucoup ou pas du tout. On se pose sans arrêt la question de savoir si telle ou telle scène est jouée ou volée ? Les dialogues sont-ils écrits ou improvisés ? Maïwenn maîtrise parfaitement son film et nous emmène par le bout du nez exactement là où elle veut. Et on se laisse faire, véritablement hypnotisés par ce bal des actrices à la fois léger (les intermèdes chantés) et incroyablement profond (qu'est-ce qu'une actrice ? Qu'est-ce qui fait une carrière ? Tout peut-il basculer du jour au lendemain sur un malentendu, un faux-pas, un besoin d'air, une absence momentanée ?).
Le format n'est pas nouveau (un film dans le film), le concept non plus (Michel Blanc l'avait déjà utilisé dans "Grosse fatigue") mais ce film est un pur bonheur et nous fait découvrir en prime un JoeyStarr saisissant de naturel et de tendresse. On ne l'avait jamais vu comme ça.
Maïwenn "le pois chiche" a décidément beaucoup de talent. On en redemande.
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lundi 9 février 2009
Music, the real time machine
Dans "Rebecca" de Daphné du Maurier, mon livre préféré, Madame de Winter, l'héroïne dont on ne connaîtra jamais le prénom, fait le souhait de pouvoir enfermer l'instant présent dans un flacon qu'elle pourrait rouvrir plus tard, quand l'envie de revivre cet instant lui prendrait. Moi, je n'ai pas de flacon magique pour emprisonner les moments importants de ma vie, j'ai la musique et les chansons.
Ca ressemble à la Toscane, douce et belle de Vinci...
Pour moi ça ressemble à un chalet sous la neige pour le nouvel an 1990 et quelques années plus tard une amitié naissante avec une polonaise à Londres.
Barman, dans le shaker, d'abord de l'élégance...
La voix de Catherine, les mots de Malcolm, et je retourne rue de l'Espérance un beau matin d'été 1997.
To live without my music would be impossible to do
In these times of trouble my music pulls me through...
Un gala de danse, trois silhouettes noires qui époustouflent la gamine d'à peine 10 ans que je suis et des notes lancinantes que j'ai cherchées longtemps, très longtemps avant de retrouver John Miles chez un disquaire de la rue Mouffetard.
In the arms of an angel, fly away from here...
Eté 1997 - A Paris sous un tunnel, une princesse fait sa sortie. A New York, pour moi, Sarah McLachlan fait son entrée.
If I were a boy, even just for a day...
Retour à New York, après onze ans d'absence, et Beyoncé pour graver ce Noël glacé dans ma mémoire.
Mes chers parents je pars, je vous aime mais je pars,
Vous n'aurez plus d'enfant ce soir...
A peine adolescente, cette chanson a bercé mes rêves d'ailleurs.
Et je t'aime encore, comme dans les chansons banales,
Et ça me dévore, et tout le reste m'est égal...
Tout ça semble bien loin. Rien de grave.
Les chansons, la musique sont les flacons qui enferment mes souvenirs. Les bons, les moins bons, les mauvais. Ceux que je me remémore avec plaisir et les autres.
Please don't stop the music...
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Ca ressemble à la Toscane, douce et belle de Vinci...
Pour moi ça ressemble à un chalet sous la neige pour le nouvel an 1990 et quelques années plus tard une amitié naissante avec une polonaise à Londres.
Barman, dans le shaker, d'abord de l'élégance...
La voix de Catherine, les mots de Malcolm, et je retourne rue de l'Espérance un beau matin d'été 1997.
To live without my music would be impossible to do
In these times of trouble my music pulls me through...
Un gala de danse, trois silhouettes noires qui époustouflent la gamine d'à peine 10 ans que je suis et des notes lancinantes que j'ai cherchées longtemps, très longtemps avant de retrouver John Miles chez un disquaire de la rue Mouffetard.
In the arms of an angel, fly away from here...
Eté 1997 - A Paris sous un tunnel, une princesse fait sa sortie. A New York, pour moi, Sarah McLachlan fait son entrée.
If I were a boy, even just for a day...
Retour à New York, après onze ans d'absence, et Beyoncé pour graver ce Noël glacé dans ma mémoire.
Mes chers parents je pars, je vous aime mais je pars,
Vous n'aurez plus d'enfant ce soir...
A peine adolescente, cette chanson a bercé mes rêves d'ailleurs.
Et je t'aime encore, comme dans les chansons banales,
Et ça me dévore, et tout le reste m'est égal...
Tout ça semble bien loin. Rien de grave.
Les chansons, la musique sont les flacons qui enferment mes souvenirs. Les bons, les moins bons, les mauvais. Ceux que je me remémore avec plaisir et les autres.
Please don't stop the music...
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vendredi 6 février 2009
Critique du film "The Lake House"
Genre: guimauverie (note: **/****)
Réal. Alejandro Agresti
Avec Sandra Bullock, Keanu Reeves, Dylan Walsh, Christopher Plummer, etc.
Evidemment que c'est une comédie romantique bien glucosée. Avec un duo pareil en tête d'affiche on se doute bien qu'on n'a pas affaire au remake de "la liste de schindler". Et je m'attendais d'ailleurs à une grosse daube, à ranger sur la même étagère que "Nights in Rodanthe". Et pourtant...
Peut-être parce que Sandra Bullock nous épargne ici l'hystérie stridente qui est plus ou moins devenue sa marque de fabrique pour la jouer plus soft, beaucoup plus soft. Elle a les cheveux courts, elle a l'air mélancolique de celle qui sait qu'elle est en train de rater sa vie. Peut-être parce que Keanu Reeves ne joue pour une fois pas trop faux, que son rôle d'architecte un peu à côté de la vie convient à son style de jeu à côté du talent. La base de leur rencontre, de leur histoire même n'est pas très réaliste et pour cause : ils correspondent à travers le temps. Leur point commun est cette maison du lac dans laquelle ils ont vécu à 2 ans d'intervalle et dont la boîte aux lettres leur sert de machine à voyager dans le temps.
Le scénario est plutôt bien ficelé pour ce genre de films et entretient un vrai suspense. Oh pas sur la fin, non, on anticipe le happy ending de rigueur (quoique...), mais sur le chemin pour y arriver. Un chemin avec des tours, des détours, des retours, des impasses et des carrefours.
Dire que "the lake house" est un bon film serait exagéré mais il a des qualités et se regarde sans déplaisir. Si tant est que l'on ait un petit faible pour les comédies romantiques pseudo-philosophiques avec deux jolis acteurs, de jolis paysages et une jolie musique.
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Réal. Alejandro Agresti
Avec Sandra Bullock, Keanu Reeves, Dylan Walsh, Christopher Plummer, etc.
Evidemment que c'est une comédie romantique bien glucosée. Avec un duo pareil en tête d'affiche on se doute bien qu'on n'a pas affaire au remake de "la liste de schindler". Et je m'attendais d'ailleurs à une grosse daube, à ranger sur la même étagère que "Nights in Rodanthe". Et pourtant...
Peut-être parce que Sandra Bullock nous épargne ici l'hystérie stridente qui est plus ou moins devenue sa marque de fabrique pour la jouer plus soft, beaucoup plus soft. Elle a les cheveux courts, elle a l'air mélancolique de celle qui sait qu'elle est en train de rater sa vie. Peut-être parce que Keanu Reeves ne joue pour une fois pas trop faux, que son rôle d'architecte un peu à côté de la vie convient à son style de jeu à côté du talent. La base de leur rencontre, de leur histoire même n'est pas très réaliste et pour cause : ils correspondent à travers le temps. Leur point commun est cette maison du lac dans laquelle ils ont vécu à 2 ans d'intervalle et dont la boîte aux lettres leur sert de machine à voyager dans le temps.
Le scénario est plutôt bien ficelé pour ce genre de films et entretient un vrai suspense. Oh pas sur la fin, non, on anticipe le happy ending de rigueur (quoique...), mais sur le chemin pour y arriver. Un chemin avec des tours, des détours, des retours, des impasses et des carrefours.
Dire que "the lake house" est un bon film serait exagéré mais il a des qualités et se regarde sans déplaisir. Si tant est que l'on ait un petit faible pour les comédies romantiques pseudo-philosophiques avec deux jolis acteurs, de jolis paysages et une jolie musique.
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