Genre: Broadway comedy (note: ***/****)
Auteur : Terence McNally
Metteur en scène : Jack o'Brien
Avec Nathan Lane, Matthew Broderick, Stockard Channing, T.R. Knight, F. Murray Abraham, Katie Finnegan et Micah Stock
Bernard B. Jacobs Theatre - 242 West 45th Street - New York City
Je pensais qu'il avait été remplacé par Martin Short parce que Martin Short l'avait annoncé dans l'émission de Bill Maher il y a quelques mois. Alors j'avais abandonné l'idée d'y aller. Mais en me promenant à Broadway pendant les vacances de Pâques, je suis passée devant le théâtre où se jouait la pièce et à ma grande surprise c'était bien son nom à lui qui était sur l'affiche. Alors j'y suis allée, pour lui.
Il avait joué dans mon épisode préféré de Sex & the City (and one more time for the cheap seats in the back!). Les producteurs de The Good Wife ont également eu la bonne idée de lui donner un rôle secondaire mais clé dans quelques épisodes. Lui, c'est Nathan Lane et je l'adore.
D'ailleurs le directeur de casting de cette pièce n'a pas trop dû se fouler les neurones étant donné que quatre des sept comédiens ont joué à peu près à la même période dans The Good Wife : Nathan Lane, Stockard Channing, principalement connue pour Grease et pour son rôle de FLOTUS Abbey Bartlet dans The West Wing (qui a visiblement le même chirurgien esthétique que le Joker de Batman), T.R. Knight, vu dans Grey's Anatomy, et F. Murray Abraham aka Salieri dans le Amadeus de Milos Forman pour lequel il avait reçu l'Oscar du meilleur acteur.
L'action se passe un soir de première, juste après la représentation, au domicile de la productrice qui donne une petite fête en attendant le verdict de la critique du New York Times qui décidera à elle seule si la pièce vivra, ou pas. Alea jacta est...
C'est une vraie comédie, on rit beaucoup. Les acteurs sont très bien dans l'ensemble (mention spéciale à T.R. Knight en metteur en scène déjanté et Micah Stock en employé de maison aspirant comédien - version New Yorkaise du serveur Los Angelien), tous sauf... Matthew Broderick. Les cinq premières minutes après son entrée en scène j'ai cru qu'il avait un torticolis tellement il était coincé et avait du mal à se mouvoir avec ses 15 kilos en trop... Toute la pièce il a débité son texte sans nuance, sans jeu, du ton monocorde de l'élève de seconde qui a appris sa récitation sans enthousiasme, et sans y porter le moindre intérêt. Zéro.
Matthew Broderick et le prix du billet à l'orchestre (150$ la place !) furent les deux gros bémols de cette soirée. Mais j'ai vu Nathan Lane on Broadway, et ça...
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lundi 4 mai 2015
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