mercredi 19 juin 2013

Critique de la série "Castle" (saisons 1 à 5)

Genre: Heat waves (note: **/****)


Créée par Andrew W. Marlowe
Avec Nathan Fillion, Stana Katic, Molly Quinn, Jon Huertas, Seamus Dever, Tamal Jones, Ruben Santiago-Hudson, Penny Johnson et Susan Sullivan

Lorsque la série a démarré en 2009, le postulat de départ était singulier et plutôt intéressant : un criminel mettait en scène ses crimes d'après les best-sellers d'un auteur de romans policiers à succès, Richard (Rick) Castle. L'inspectrice de police en charge de l'affaire (Kate Beckett) se rapproche donc de l'écrivain afin de mieux comprendre le criminel et de fil en aiguilles, grâce à son amitié avec le maire, Castle finit par s'imposer comme consultant auprès de Kate et son équipe pour nourrir l'écriture de ses prochains livres.  Et bien sûr même si, au début, la collaboration est un peu laborieuse, Kate considérant Castle comme un poids, le charme finit par opérer, une alchimie se crée entre les deux et leur histoire d'amour platonique se concrétise à la fin de la saison 4.

La saison 1 se laisse suivre gentiment et comme il n'y a que dix épisodes, on en redemande et la chaîne ABC reconduit la série pour une deuxième saison, de mon point de vue un peu en-dessous de la première. C'est la raison pour laquelle j'ai arrêté de regarder au cours de cette saison. Et puis, me rendant compte que les saisons s'enchaînaient, je me suis dit qu'il fallait peut-être se réintéresser au sujet.  L'été dernier, pendant les vacances, je me suis donc fait un marathon de rattrapage Castle de la saison 2 à la saison 4 incluse. Et je dois dire que j'ai finalement été emballée.

Les enquêtes criminelles, sauf exception relativement simples, sont néanmoins de mieux en mieux écrites, les seconds rôles (Esposito, Ryan et Lanie) se sont étoffés et ne sont pas cantonnés à jouer les faire-valoir, et les relations entre Castle et sa mère et/ou sa fille sont restées formidables depuis le début jusqu'à maintenant. Susan Sullivan est tout simplement géniale en séxa sexy, un tantinet excentrique sur les bords mais qui sait donner le conseil qu'il faut et analyser le plus sérieusement du monde une situation difficile pour son fils (qu'elle adore et qui le lui rend bien) alors qu'on la croyait tout juste bonne à porter le boa rose fluo et boire des martinis en toute insouciance. Molly Quinn est une perle de bon sens et de maturité pour son grand gamin de père et leur relation est très mimi.

"Castle" a réussi là où "Clair de Lune" avait échoué : la série parvient à se renouveler de saison en saison, ayant surtout réussi l'exploit d'incorporer l'histoire d'amour de ses deux personnages principaux sans sacrifier ni la qualité d'écriture des enquêtes, ni les seconds rôles.

A priori, ABC a validé une sixième saison à la rentrée et, vu le cliffhanger, du dernier épisode de la saison 5, j'ai hâte de voir ça. Rendez-vous de l'autre côté de l'été !
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