lundi 27 décembre 2021

Critique du film "Spider-Man: no way home"

Genre : bim bam boom - repeat (Note: * / ****)

Je me suis beaucoup, mais alors beaucoup ennuyée... La seule * est pour mon chouchou Benedict Cumberbatch. Sans lui, j'aurais sans doute quitté la séance.

F./

mardi 11 mai 2021

Critique du film "The Invisible Guest" (Contratiempo)

Genre: the unusual suspect (note: ***/****)


Accusé du meurtre de sa maîtresse, Adrian Doria, un riche entrepreneur barcelonais, n'a que trois heures pour préparer une défense imparrable avant son procès. Sur les conseils de son avocat, il fait appel à la meilleure consultante en la matière mais se retrouve bientôt à lui raconter bien plus qu'il ne devrait.

Après avoir regardé et beaucoup aimé la mini-série "El Inocente", du même réalisateur (Oriol Paulo) et avec deux des acteurs (Mario Casas et Ana Wagener), nous voilà devant "Contratiempo" réalisé cinq ans plus tôt. On lui trouve immédiatement les mêmes qualités : réalisation sobre et superbe, ambiance envoûtante, des acteurs au top et une histoire bien écrite et bien menée qui nous emporte dès les premières minutes d'un montage au cordeau. On veut savoir ce qui s'est passé, on veut comprendre le fin mot de l'histoire. Le héros n'est pas au bout de ses surprises et... nous non plus.

Je ne peux en dire plus sans déflorer le dénouement du film. Je ne peux que chaudement le recommander !

F/.



dimanche 21 février 2021

Critique du livre "Les Choses Humaines" de Karine Tuil

Genre : le droit d'importuner ? (note: **/****)


Troisième livre que je lis de cette autrice (après « L’insouciance » et « L’invention de nos vies ») et de nouveau elle m’a emballée.
Son style est sobre, parfois simple, pour raconter des histoires compliquées. Des histoires d’aujourd’hui, ancrées dans nos sociétés modernes mal en point. Ici elle s’attaque à un sujet brûlant et très actuel : le consentement à un acte sexuel, période #metoo. Et ce n’est pas simple.
Décalage de milieu, décalage de style et de niveau de vie entre l’accusatrice (la victime ?) et l’accusé. Deux vies basculent. La première partie du livre est assez classique, mais dans la seconde le procès est superbement rendu.
Qu’est-ce qui constitue le consentement, ou plutôt l’absence de consentement et donc un viol caractérisé ? Selon la morale ou selon la loi ? Est-ce uniquement un « non » clair et net, exprimé / verbalisé fermement ? Est-il toujours possible de le verbaliser ? Karine Tuil pose remarquablement la question et, dans les dernières pages du livre, y apporte une réponse... à donner froid dans le dos.

F/.

samedi 23 janvier 2021

Critique de la série danoise "The Investigation"

Genre : c'est le Nord (note : ***/****)


Elle s’appelait Kim Wall. C’était une journaliste suédoise indépendante. Elle est morte à 30 ans, assassinée par un Géotrouvetou danois qu’elle était venue interviewer, à bord d’un sous-marin artisanal qu’il avait construit.

Cette superbe série danoise suit l’enquête minutieuse incroyable de la police danoise. Un flic taciturne qui ne lache rien, son équipe jeune, dédiée, déterminée et des plongeurs de la marine nationale extraordinaires finiront par faire tomber l’assassin. Son nom ? Pas une fois il n’est prononcé dans les six épisodes. Volontairement. Parce que le héros de cette histoire (vraie), ce n’est pas lui. Les héros ce sont Kim Wall, ses parents et l’équipe de police.

F/.