mardi 10 juin 2008

Critique du film "21"

Genre: Brat pack (note: ** / ****)

Réal. Robert Luketik
Avec Jim Sturgess, Kate Bosworth, Lawrence Fishburne, Kevin Spacey, etc.

Cinq élèves surdoués du calcul mental sont sélectionnés par un prof de maths joueur et attiré par l'apât du gain pour casser la baraque aux tables de Black Jack de Las Vegas.

Filmé bizarrement (caméra DV ?), l'histoire se met en place laborieusement et longuettement. Grâce au charisme des acteurs (en particulier Jim Sturgess et la très jolie Kate Bosworth) on attend patiemment que tout ça s'affole un peu. L'histoire finit par accélérer son rythme, la différence entre la vie "normale" du héros à Boston et sa vie de flambeur à Vegas est bien marquée et plutôt bien faite et le twist de la fin jette une lumière intéressante et intelligente (même si le procédé n'est pas nouveau) sur tout le film, rétrospectivement.

Un moment de cinéma pas désagréable mais qui aurait pu être mieux.

.

vendredi 6 juin 2008

C'est plus fort que moi...

L'autre soir, France 5 (ou 4, enfin France Télévisions quoi) a diffusé un documentaire de l'excellent Patrick Jeudy sur Robert Francis Kennedy, 40e anniversaire de son assassinat oblige.

Super documentaire, que j'avais déjà vu mais ça n'a rien d'étonnant car à mon avis sur les Kennedy j'ai déjà tout vu ou du moins tout ce qui a été diffusé sur un medium quelconque dans quelque pays que je sois depuis que je suis en âge d'allumer un poste de télévision.

Au-delà du très beau texte (certes limite hagiographique) dit par la belle voix grave de Serge Khalfon, au-delà des images de cet homme qui a toujours été dans l'ombre de quelqu'un jusqu'au jour où il est enfin entré dans la lumière - pour s'y faire descendre, au-delà de la musique parfois un brin mélo, au-delà de certaines scènes réellement émotionnantes (celle où il annonce à une foule qui l'ignore encore que Martin Luther King vient d'être assassiné, ou les 22 minutes de standing ovation au congrès démocrate lors de sa première apparition après la mort de John) à chaque fois, ça ne loupe pas : je pleure. C'est plus fort que moi...

Some men see things as they are and say why
I dream things that never were and say why not
George Bernard Shaw

.

Critique du film "Sparrow"

Genre: Hong Kong Star (note: * / ****)

Réal. Johnny To
Avec Simon Yam, Kelly Lin, Ka Tung Lam, Lo Hoi Pang, etc.

A Hong Kong, Kei et ses trois frères sont des "virtuoses" du pickpocket. Jusqu'au jour où ils tombent sur une jeune et jolie jeune femme qui va involontairement leur mener la vie dure et remettre en cause leur petit hobby.

La mise en scène rappelle les comédies romantiques américaines des années 50-60, toutes en couleurs, tout sourires dehors, musique niaise à fond les ballons. La première scène entre Simon Yam et un moineau est à la limite du ridicule mais bon.

Avec une économie de dialogues rare, des scènes de pickpocket réalisées de façon très approximative et un scénario à l'intérêt très limité, il ne reste pas grand chose à sauver. On retiendra quelques beaux cadrages (en particulier une scène sur un toit de gratte-ciel dans laquelle les quatre garçons dans le vent entourent la belle, ou encore la scène finale sous la pluie) et prises de vue, une actrice principale Kelly Lin très classe, assorti à un Simon Yam qui a décidément fort belle allure. C'est maigre.

Je m'ennuyais déjà au bout de 25 minutes de film. C'est dire.

.

dimanche 1 juin 2008

Critique du film "Sex and the City - the movie"

Genre: S&TC saison 7 (note: ** / ****)

Réal. Michael Patrick King
Avec Sarah Jessica Parker, Kim Cattrall, Kristin Davis, Cynthia Nixon, David Eigelberg, Evan Handler, Jennifer Hudson et Chris Noth
Costumes (très important...): Patricia Field

Ah ! Celui-ci j'avais fini par l'attendre avec (presque) autant d'impatience que la nouvelle collection Jimmy Choo...

En bref, on prend les mêmes et on continue. Honnêtement j'y allais avec un a priori très dubitatif, voire même carrément négatif. Pour moi tout avait été dit dans les excellentes 6 saisons de la série et exporter la suite sur grand écran n'avait aucun intérêt (autre que financier).

Mais bon, le temps passant, l'exposition médiatique et la grosse pression des copines aidant me voilà dans la salle. Zurichoise même, pour l'occasion et surtout pour être accompagnée d'Anaf, une de mes meilleures amies grande fan de la série comme moi et qui habite désormais à Ricoland.

Et on s'est régalées. Une fois digéré le défilé de mode SJP / Carrie Bradshaw en robe de mariée d'abord et qui fait le tri dans son dressing ensuite, qui m'est un peu resté sur l'estomac je dois dire et auquel je n'ai trouvé aucun intérêt (autre que financier sans doute vu que les marques ont dû bien aligner les billets verts pour figurer dans ZE fashion movie of the year).

L'histoire se tient, déjà IL Y A une histoire. OK tout ça a été pas mal asceptisé et les scènes ou dialogues un peu trop "libérés" n'ont visiblement pas obtenus leur visa pour passer du petit au grand écran. Reste la complicité (à l'écran) de ces fabulous four-là, plus la pétillance d'une nouvelle venue : Jennifer Hudson dans le rôle d'une P.A. très fashion et surtout avec un coeur gros comme ça.

On sourit, on rit, on se rappelle de tous les bons moments qu'on a déjà passés avec ces filles-là pendant des années. On a l'oeil aiguisé aussi (impitoyable ?) et on trouve qu'elles ont quand même pris un sacré coup de vieux.

Et en sortant de la projo, on se rue sur le téléphone pour partager tout ça avec les copines qui l'ont vu ailleurs et dans la foulée s'organiser un week-end filles in London à l'automne.

Au final, même si je ne voulais pas y aller au début, j'étais bien contente d'être, une fois de plus, "Carried away".

PS pour les directeurs de cinéma helvètes : Euh... c'est quoi exactement cet entracte à la manque ?? En plein milieu d'une scène en plus ! Inadmissible.

.