mercredi 30 mai 2012

Fairly Legal... ma nouvelle marotte !

Série US - 2010 (note: ***/****)
Avec Sarah Shahi, Virginia Williams, Michael Trucco, Baron Vaughn, Ryan Johnson et quelques apparitions de Gerald McRaney

La première saison m'avait enthousiasmée, principalement grâce au peps et au côté décalé du personnage principal Kate Reed, joué par Sarah Shahi. Ancienne avocate au barreau de San Francisco, Kate l'a abandonné à la mort de son père (avocat aussi, à la tête de son propre cabinet "Reed & Reed") pour devenir "médiatrice", dans le même cabinet maintenant dirigé par... sa belle-mère, Lauren, à peine plus âgée qu'elle. Les histoires légales étaient sympas sans plus au début et de mieux en mieux écrites au fil de la saison. Le fil rouge de la série est triple : d'abord la relation on-again off-again entre Kate et son futur ex-mari-plus-tout-à-fait-futur-mais-pas-encore-tout-à-fait-ex Justin Patrick, très charmant A.D.A. joué par Michael Trucco. Au plus ils sont compliqués, au plus ils se disputent, au plus on les aime. En deuxième position, la super complicité professionnelle de Kate avec son assistant, Leo (Baron Vaughn), qui mériterait un post à lui tout seul. Et enfin, mais pas en fin, la relation très conflictuelle entre Kate et sa belle-mère, Lauren Reed (Virginia Williams).

Autant dans la première saison Lauren Reed apparaissait comme un glaçon blond sans âme, toujours tirée à quatre épingles, sourire collé aux dents, chignonnée quoi qu'il arrive, mince comme un fil dans ses robes couture près du corps et ses talons de 12 cm, autant dans la deuxième saison, ô surprise... Lauren a un coeur ! Et il bat. Et elle est clairement demandeuse d'une relation plus sereine, voire même plus amicale, avec sa belle-fille. Une cohabitation forcée et inopinée va l'aider en ce sens.

Mais la bonne idée de cette deuxième saison, c'est l'arrivée d'un gros lourdaud, un troisième Partner pour le cabinet, Ben Grogan, joué par Ryan Johnson. The guy you love to hate... au début du moins. L'opposé total de Justin Patrick. Le mec pas super beau, un poil ringard, grande gueule et belle bagnole, en mode autopromotion et estime de soi 24/7, il faut bien le dire : il est insupportable. Et puis, au fil des épisodes, il se dévoile, s'humanise, se rapproche.

Il me reste trois malheureux épisodes à visionner de cette deuxième saison et déjà je cafarde : ils vont me manquer... Alors j'implore le Dieu cathodique de nous donner dès la rentrée une troisième saison.
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