mardi 26 mars 2019

Absentia

Genre: à oublier (note: 0/****)


Série US - 2017
Créée par Matthew Cirulnik et Gaia Violo
Directeur de la photographie Nadav Hekselman
Avec Stana Katic, Patrick Heusinger, Angel Bonnani, Cara Theobold, Neil Jackson, Ralph Ineson, Patrick McAuley, Warren Byrne, etc.

L'agent duu FBI Emily Byrne est retrouvée, six ans après avoir été kidnappée, en vie alors que tout le monde la croyait morte. Sa mémoire de ce qui s'est passé est en lambeaux. Que lui est-il arrivé ? L'homme jugé et condamné pour son enlèvement et son assassinat est-il le vrai coupable ? Aidée de son mari (FBI lui aussi qui, la croyant morte, a refait sa vie et donné une nouvelle mère à leur jeune fils) et d'un flic local, tous deux un coup la croyant innocente, un coup la croyant coupable, elle va essayer de résoudre ce mystère tout en se demandant si elle peut renouer avec son fils (et son mari) et surtout en essayant de prouver qu'elle n'est pas l'assassin de toutes les personnes qu'elle a soupçonnées à un moment ou à un autre et qui, curieusement, sont exécutées les uns après les autres depuis qu'elle a été retrouvée.

Vous trouvez ce résumé mal écrit et ça ne vous donne pas vraiment envie de visionner la série ? C'est normal. Ce résumé traduit exactement l'impression que m'a laissé Absentia : bâclée, clichée, mal jouée, avec des longueurs à n'en plus finir (six épisodes auraient suffi).

J'avais bien aimé Stana Katic dans le rôle qui lui a apporté la célébrité, celui de Kate Beckett dans "Castle" et Patrick Heusinger était plutôt pas mal dans le (second) rôle du frère homosexuel de Lisa Edelstein dans "A girlfriend's guide to divorce". Ici, ils sont en pilote automatique avec deux expressions faciales (elle bouche entrouverte, lui sourcils froncés) et ne font que courir et pleurer sur les dix épisodes. Pour le flic bostonien c'est pire : plus cliché tu meurs, sapé comme s'il était Columbo undercover chez les narcos depuis dix ans, l'air d'être tombé du lit à chaque scène et un jeu d'acteur au ras des pâquerettes. La série collectionne les invraisemblances, les stéréotypes et prend des raccourcis (sauf avec le nombre d'épisodes) qui finissent par rendre le tout risible.

Seuls le directeur de la photographie (angle de vue de certaines scènes et jeu d'ombres et lumière bien fait) et l'acteur Warren Byrne (très bien dans le rôle du père d'Emily Byrne) relèvent le niveau. C'est mince.

J'ai quand même tenu jusqu'au bout, en partie parce que je pensais qu'il n'y avait que huit épisodes (je me suis rendu compte à la fin du huitième qu'il y en avait deux autres...) et en partie parce que je voulais quand même connaître le fin mot de cette histoire abracadabrantesque. Mais le dénouement est à l'image du reste. Dommage car le premier épisode était bien.

Les critiques sur IMDb sont très clivées. La saison 2 est sur le point d'être diffusée. Comme quoi.
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