mercredi 25 février 2009

Critique du film "He's just not that into you"

Genre: the Long kiss goodnight (note: ** / ****)

Réal. Ken Kwapis
Avec Jennifer Aniston, Jennifer Connelly, Ginnifer Goodwin, Drew Barrymore, Scarlett Johansson, Kevin Connolly, Bradley Cooper, Ben Affleck, Justin Long, Kris Kristofferson, etc.

Le titre de ce film est tout droit sorti de "Sex & the City", la série (culte) pas le film (pas culte). On est d'ailleurs dans le même registre exactement : les hommes, les femmes, mode d'emploi. Des mariés, des en union libre, des célibataires fille ou garçon heureux de l'être, des célibataires voulant absolument se caser et un scénario censé nous aider à décrypter (une bonne fois pour toutes ?) les comportements masculins. Rien que ça ? Oui, mais pas que ça.

S'il est une chose que ce film fait bien, c'est nous démontrer que si les hommes et les femmes n'abordent pas les rencontres amoureuses de la même façon en revanche ils sont égaux devant le sentiment : quand on aime quelqu'un qui ne nous aime pas, ça fait mal. Mais on ne peut pas se forcer à aimer, tout comme on ne peut pas se forcer à "désaimer". Là dessus on est bien d'accord.

Pour le reste, c'est une comédie romantique qui respecte les règles du genre : des jolies filles bien coiffées, bien habillées, bien maquillées, avec des super boulots de career women; des beaux mecs super cools, bien fringués, rasés juste ce qu'il faut, avec des jobs plutôt cools et un voilier sous la main en cas de larguage par sa belle; des belles maisons, de beaux apparts, de beaux bateaux. La belle vie en cinémascope, quoi. S'il n'y avait pas ce satané corportement amoureux à déchiffrer.

S'il ne fallait retenir qu'un couple, ce serait évidemment Ben Affleck et Jennifer Aniston qui parviennent à éviter l'écueil de la caricature presque jusqu'au bout. Oui, presque seulement parce que même eux finissent hélas par succomber aux charmes discrets de la vie conjugale. Facilité du scénario et c'est dommage: pourquoi faut-il toujours finir par sacrifier aux conventions ? C'est exaspérant.

Le personnage qui pour moi tient le film est celui joué par Justin Long. Grâce à l'acteur et à son jeu très naturel et charismatique, on suit la carte du cynique, puis du tendre. Tout ce qu'il dit est tellement vrai que ça en résonne jusque dans la vraie vie (circa 2002...), même si lui aussi sera sacrifié sur l'autel de Sainte Convention. Mais là, ça passe.

Malgré certaines conclusions faciles du scénario, on passe un bon moment et les acteurs sont tous très bien (mention spéciale à Kris Kristofferson, super classe en père de la mariée costard-cravaté).

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