lundi 9 février 2009

Music, the real time machine

Dans "Rebecca" de Daphné du Maurier, mon livre préféré, Madame de Winter, l'héroïne dont on ne connaîtra jamais le prénom, fait le souhait de pouvoir enfermer l'instant présent dans un flacon qu'elle pourrait rouvrir plus tard, quand l'envie de revivre cet instant lui prendrait. Moi, je n'ai pas de flacon magique pour emprisonner les moments importants de ma vie, j'ai la musique et les chansons.

Ca ressemble à la Toscane, douce et belle de Vinci...
Pour moi ça ressemble à un chalet sous la neige pour le nouvel an 1990 et quelques années plus tard une amitié naissante avec une polonaise à Londres.

Barman, dans le shaker, d'abord de l'élégance...
La voix de Catherine, les mots de Malcolm, et je retourne rue de l'Espérance un beau matin d'été 1997.

To live without my music would be impossible to do
In these times of trouble my music pulls me through...
Un gala de danse, trois silhouettes noires qui époustouflent la gamine d'à peine 10 ans que je suis et des notes lancinantes que j'ai cherchées longtemps, très longtemps avant de retrouver John Miles chez un disquaire de la rue Mouffetard.

In the arms of an angel, fly away from here...
Eté 1997 - A Paris sous un tunnel, une princesse fait sa sortie. A New York, pour moi, Sarah McLachlan fait son entrée.

If I were a boy, even just for a day...
Retour à New York, après onze ans d'absence, et Beyoncé pour graver ce Noël glacé dans ma mémoire.

Mes chers parents je pars, je vous aime mais je pars,
Vous n'aurez plus d'enfant ce soir...

A peine adolescente, cette chanson a bercé mes rêves d'ailleurs.

Et je t'aime encore, comme dans les chansons banales,
Et ça me dévore, et tout le reste m'est égal...

Tout ça semble bien loin. Rien de grave.

Les chansons, la musique sont les flacons qui enferment mes souvenirs. Les bons, les moins bons, les mauvais. Ceux que je me remémore avec plaisir et les autres.

Please don't stop the music...

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